recette saine et gourmande

Le régime Seignalet

Le régime Seignalet est un régime ancestral aussi appelé régime hypotoxique. Il souhaite intégrer une alimentation naturelle, la moins polluée possible et non transformée par l’homme.

Le Dr Jean Seignalet (1936-2003), maître de conférence à la faculté de médecine de Montpellier et praticien hospitalier, a exercé dans le domaine de la biologie et de la clinique. Il s’oriente vers la nutrition suite à ses recherches sur l’immunologie.

L’origine du régime Seignalet

exclusion du régime Seignalet

Aujourd’hui, notre nourriture est devenue majoritairement industrielle. Les agronomes ont remplacé les paysans et les manipulations génétiques sont devenues l’affaire des laboratoires. Ainsi, notre nourriture actuelle comprend de multiples molécules nouvelles. Ces structures moléculaires sont inadaptées aux enzymes intestinales. Par exemple, le lait animal n’est pas un aliment qui nous est directement destiné. Autre exemple, les modes de cuisson et de préparation dénaturent les molécules.

De plus, l’alimentation moderne comporte de nombreux autres polluants. On peut citer les additifs alimentaires, les produits phytosanitaires administrés aux animaux et aux cultures, l’irradiation des aliments… Selon le docteur Seignalet, la cuisson ou les transformations industrielles modifient la structure des molécules. Ainsi ces mutations sont à l’origine de nombreuses pathologies.

Le protocole clinique

Jean Seignalet a référencé 91 pathologies différentes liées probablement à des intolérances alimentaires. On peut ainsi évoquer la sclérose en plaque, le diabète de type 2, les migraines, l’urticaire, l’acné, les tendinites, l’arthrose… Il a ensuite classé ces maladies en 3 catégories :

  • les maladies auto immunes : la réaction immunitaire est dirigée contre une molécule venant de l’extérieur
  • les pathologies d’encrassage : la présence de molécules indésirables dans l’organisme gêne la communication des neurotransmetteurs et cause des dysfonctionnements
  • les maladies d’élimination : le corps va expulser les molécules indésirables à travers nos différents émonctoires (peau, poumons, rein, sécrétions vaginales) et générer des inflammations

La méthode hypotoxique

Cette méthode repose sur une alimentation anti inflammatoire et trois grands axes d’exclusion : le blé, le lait et les cuissons fortes.

aliment exclu du régime Seignalet

Le blé : la taille du génome du blé aujourd’hui est 5 fois plus grande que celle du génome humain. Il est donc devenu une molécule complexe constituée de sucres et de protéines. Ainsi une de ces molécules protéiques, le gluten a de nombreux avantages. Notamment utilisé en boulangerie, le gluten apporte volume et moelleux aux préparations. Cependant, sa transformation moléculaire le rend difficilement assimilable par notre organisme. Un phénomène similaire a lieu pour le maïs, l’avoine, l’épeautre qui sont également exclus du régime Seignalet.

Le lait est un aliment dédié aux bébés mammifères. Après quelques mois ou années, le petit est sevré et adopte l’alimentation de ces parents. L’homme est le seul mammifère à consommer le lait d’une autre espèce. Etrange, non ? C’est pourquoi le régime Seignalet exclus tous les laits (brebis, vache, chèvre) et leurs dérivés (lait, beurre, crème, yaourt).

cuisson néfaste, exclue du régime Seignalet

La cuisson : les huiles cuites, les températures élevées, et les grillades génèrent de nombreuses molécules toxiques. Il faut donc limiter les cuissons supérieures à 110°C.

Les bienfaits du régime Seignalet

L’exclusion de certains types d’aliments ainsi qu’une cuisson adaptée permettent à une majorité de personnes de restaurer leur barrière intestinale et de prévenir de nombreuses maladies. De plus cette méthode est sans danger, sans effet secondaire, et est compatible avec des traitements médicamenteux. La plupart des recettes de ce site suivent les fondements du régime Seignalet.

Adopter une telle alimentation n’a rien de contraignant et vous apportera une source de bien-être et d’énergie inestimable. Cependant, vous pouvez bien entendu faire un écart de temps en temps pour des repas familiaux ou entre amis. De plus, des études* ont prouvé l’efficacité d’une telle méthode pour des pathologies chroniques. Elle améliorerait 88% des tendinites, 90% des fibromyalgies, 94% des arthroses, 90% des migraines.

Pourquoi ça marche ?

Limiter la consommation de produits laitiers permet de supprimer des aliments acidifiants. En effet, le lait contient du phosphore qui est acidifiant et qui limite l’absorption du calcium. Avec une alimentation équilibrée, vous trouverez d’autres sources en calcium mieux assimilable que dans les produits laitiers. De plus, les produits laitiers sont souvent riches en graisses saturées qui accroissent les risques de maladies cardiovasculaires.

Comme nous l’avons évoqué plus haut, les molécules de blé ont été modifiées génétiquement. Elles contiennent donc plus de gluten que le blé ancien. Or, le gluten augmente la production d’une enzyme nommée « zonuline » dans l’épithélium intestinal. Ces molécules vont irriter la paroi intestinale. Les irritations répétées créent au fil du temps des inflammations. Des brèches se créent au sein de notre muqueuse intestinale au niveau des jonctions serrées et peuvent conduire à une porosité. C’est pourquoi il est souvent judicieux de ne pas consommer trop de produits à base de gluten. Si vous n’y êtes pas intolérant, une éviction complète n’est généralement pas nécessaire mais une réduction est toujours bénéfique.

Privilégier les cuissons douces

Je terminerai avec les cuissons. En effet, les vitamines, minéraux et fibres se perdent à la cuisson… Cependant, d’autres dégâts mal connus découlent aussi d’une cuisson non adaptée. L’acrylamide est une substance formée à la cuisson par réaction d’asparagine (acide aminé ou protéine) et d’un glucose issu de l’amidon. Cette réaction porte le nom de réaction de Maillard, du nom du chimiste français qui l’a identifiée pour la première fois.

On sait depuis quelques années que de l’acrylamide apparaît « spontanément » lors de la cuisson de certains aliments à plus de 120 °C. Elle dépend également de la teneur en eau de l’aliment, de la présence d’amidon et d’acides aminés. Cette réaction donne aux aliments frits (entre autres) leurs caractéristiques : couleur brune, goût et odeur. Il n’y a pas besoin que l’aliment soit brûlé pour en contenir. Ce toxique est classé comme agent probablement cancérogène. Il a également un effet délétère sur le système nerveux.

*Source Résultats du régime dans les maladies d’encrassage

En conclusion

régime Seignalet

Adopter une alimentation anti-inflammatoire ou de type Seignalet est un gage de santé et de bien-être. Elle préserverait de pathologies lourdes en donnant à notre organisme les éléments nécessaires à sa défense, tout en conservant le plaisir des papilles.

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